Fonctions de calcul de table

Cet article présente les fonctions de calcul de table et leurs utilisations dans Tableau. Il explique également comment créer un calcul de table à l’aide de l’éditeur de calcul.

Pourquoi utiliser des fonctions de calcul de table

Les fonctions de calcul de table vous permettent d’effectuer des calculs sur les valeurs d’une table.

Par exemple, vous pouvez calculer le pourcentage du total que représente une vente individuelle pour l’année, ou pour plusieurs années.

Fonctions de calcul de table disponibles dans Tableau

Il s’agit des fonctions natives de calcul de table qui peuvent être utilisées dans Tableau sans aucune extension d’analytique externe.

FIRST( )


Renvoie le nombre de lignes entre la ligne actuelle et la première ligne de la partition. Par exemple, la vue ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Lorsque la fonction FIRST() est calculée dans la partition des dates, le décalage de la première ligne par rapport à la seconde ligne est de -1.

Exemple

Lorsque l’index de la ligne actuelle est de 3, FIRST() = -2.

INDEX( )


Renvoie l’index de la ligne actuelle dans la partition, sans tri concernant la valeur. L’index de la première ligne commence à 1. Par exemple, la table ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Lorsque la fonction INDEX() est calculée dans la partition des dates, l’index de chaque ligne est 1, 2, 3, 4, etc.

Exemple

Pour la troisième ligne de la partition, INDEX() = 3.

LAST( )


Renvoie le nombre de lignes entre la ligne actuelle et la dernière ligne de la partition. Par exemple, la table ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Lorsque la fonction LAST() est calculée dans la partition des dates, le décalage de la dernière ligne par rapport à la seconde ligne est de 5.

Exemple

Lorsque l’index de la ligne actuelle est de 3 sur 7, LAST() = 4.

LOOKUP(expression, [offset])


Renvoie la valeur de l’expression dans une ligne cible, indiquée sous la forme d’un décalage relatif par rapport à la ligne actuelle. Utilisez FIRST() + n et LAST() - n dans votre définition de décalage pour une cible relative aux première/dernière lignes de la partition. Si la valeur offset est ignorée, la ligne à comparer peut être définie dans le menu du champ. Cette fonction renvoie NULL si la ligne cible ne peut pas être déterminée.

La vue ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Lorsque la fonction LOOKUP (SUM(Sales), 2)est calculée dans la partition des dates, chaque ligne affiche la valeur des ventes à partir de 2 trimestres dans le futur.

Exemple

LOOKUP(SUM([Profit]), FIRST()+2) calcule la valeur SUM([Profit]) dans la troisième ligne de la partition.

Fonctions MODEL_EXTENSION

Les fonctions d'extension de modèle :

  • MODEL_EXTENSION_BOOL

  • MODEL_EXTENSION_INT

  • MODEL_EXTENSION_REAL

  • MODEL_EXTENSION_STRING

sont utilisées pour transmettre des données à un modèle déployé sur un service externe comme R, TabPy ou Matlab. Consultez Transmettre des expressions avec les extensions d’analytiques(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre).

MODEL_PERCENTILE(target_expression, predictor_expression(s))


Renvoie la probabilité (comprise entre 0 et 1) que la valeur attendue soit inférieure ou égale au repère observé, définie par l’expression cible et d’autres expressions de prédiction. Il s’agit de la fonction de distribution prédictive postérieure, également appelée fonction de distribution cumulative (CDF).

Cette fonction est l’inverse de MODEL_QUANTILE. Pour plus d’informations sur les fonctions de modélisation prédictive, consultez Description des fonctions de modélisation prédictive dans Tableau.

Exemple

La formule suivante renvoie le quantile du repère pour la somme des ventes, ajustée en fonction du nombre de commandes.

MODEL_PERCENTILE(SUM([Sales]), COUNT([Orders]))

MODEL_QUANTILE(quantile, target_expression, predictor_expression(s))


Renvoie une valeur numérique cible dans la plage probable définie par l’expression cible et d’autres expressions de prédiction, au quantile spécifié. Il s’agit du quantile prédictif postérieur.

Cette fonction est l’inverse de MODEL_PERCENTILE. Pour plus d’informations sur les fonctions de modélisation prédictive, consultez Description des fonctions de modélisation prédictive dans Tableau.

Exemple

La formule suivante renvoie la somme médiane (0.5) des ventes prévues, ajustée en fonction du nombre des commandes.

MODEL_QUANTILE(0.5, SUM([Sales]), COUNT([Orders]))

PREVIOUS_VALUE(expression)


Renvoie la valeur de ce calcul dans la ligne précédente. Renvoie l’expression donnée si la ligne actuelle correspond à la première ligne de la partition.

Exemple

SUM([Profit]) * PREVIOUS_VALUE(1) calcule le produit cumulé de SUM(Profit).

RANK(expression, [’asc’ | ’desc’])


Renvoie le rang concurrentiel standard de la ligne actuelle de la partition. Un classement identique est attribué à des valeurs identiques. Utilisez l’argument facultatif 'asc' | 'desc' pour utiliser l’ordre croissant ou décroissant. L’ordre décroissant est utilisé par défaut.

Avec cette fonction, l’ensemble de valeurs (6, 9, 9, 14) serait organisé de la façon suivante (4, 2, 2, 1).

Les valeurs nulles sont ignorées dans les fonctions de classement. Elles ne sont pas numérotées et ne sont pas prises en compte dans le nombre total d’enregistrements des calculs de rang centile.

Pour plus d’informations sur les différentes options de classement, consultez Calcul de classement.

Exemple

L’image suivante montre l’effet des différentes fonctions de classement (RANK, RANK_DENSE, RANK_MODIFIED, RANK_PERCENTILE et RANK_UNIQUE) sur un ensemble de valeurs. L’ensemble de données contient des informations sur 14 étudiants (de Étudiant A à Étudiant N). La colonne Âge affiche l’âge actuel de chaque étudiant (tous les étudiants ont entre 17 et 20 ans). Les colonnes restantes montrent l’effet de chaque fonction de classement sur l’ensemble des valeurs d’âge, en prenant toujours pour hypothèse l’ordre par défaut (croissant ou décroissant) pour la fonction.

RANK_DENSE(expression, [’asc’ | ’desc’])


Renvoie le rang dense de la ligne actuelle de la partition. Un classement identique est attribué aux valeurs identiques. La séquence de chiffres demeure toutefois linéaire. Utilisez l’argument facultatif 'asc' | 'desc' pour utiliser l’ordre croissant ou décroissant. L’ordre décroissant est utilisé par défaut.

Avec cette fonction, l’ensemble de valeurs (6, 9, 9, 14) serait organisé de la façon suivante (3, 2, 2, 1).

Les valeurs nulles sont ignorées dans les fonctions de classement. Elles ne sont pas numérotées et ne sont pas prises en compte dans le nombre total d’enregistrements des calculs de rang centile.

Pour plus d’informations sur les différentes options de classement, consultez Calcul de classement.

RANK_MODIFIED(expression, [’asc’ | ’desc’])


Renvoie le rang concurrentiel modifié de la ligne actuelle de la partition. Un classement identique est attribué à des valeurs identiques. Utilisez l’argument facultatif 'asc' | 'desc' pour utiliser l’ordre croissant ou décroissant. L’ordre décroissant est utilisé par défaut.

Avec cette fonction, l’ensemble de valeurs (6, 9, 9, 14) serait organisé de la façon suivante (4, 3, 3, 1).

Les valeurs nulles sont ignorées dans les fonctions de classement. Elles ne sont pas numérotées et ne sont pas prises en compte dans le nombre total d’enregistrements des calculs de rang centile.

Pour plus d’informations sur les différentes options de classement, consultez Calcul de classement.

RANK_PERCENTILE(expression, [’asc’ | ’desc’])


Renvoie le rang centile de la ligne actuelle de la partition. Utilisez l’argument facultatif 'asc' | 'desc' pour utiliser l’ordre croissant ou décroissant. L’ordre croissant est défini par défaut.

Avec cette fonction, l’ensemble de valeurs (6, 9, 9, 14) serait organisé de la façon suivante (0,00, 0,67, 0,67, 1,00).

Les valeurs nulles sont ignorées dans les fonctions de classement. Elles ne sont pas numérotées et ne sont pas prises en compte dans le nombre total d’enregistrements des calculs de rang centile.

Pour plus d’informations sur les différentes options de classement, consultez Calcul de classement.

RANK_UNIQUE(expression, [’asc’ | ’desc’])


Renvoie le rang unique de la ligne actuelle de la partition. Des classements différents sont attribués aux valeurs identiques. Utilisez l’argument facultatif 'asc' | 'desc' pour utiliser l’ordre croissant ou décroissant. L’ordre décroissant est utilisé par défaut.

Avec cette fonction, l’ensemble de valeurs (6, 9, 9, 14) serait organisé de la façon suivante (4, 2, 3, 1).

Les valeurs nulles sont ignorées dans les fonctions de classement. Elles ne sont pas numérotées et ne sont pas prises en compte dans le nombre total d’enregistrements des calculs de rang centile.

Pour plus d’informations sur les différentes options de classement, consultez Calcul de classement.

RUNNING_AVG(expression)


Renvoie la moyenne cumulée d’une expression donnée, de la première ligne de la partition à la ligne actuelle.

La vue ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Lorsque la fonction RUNNING_AVG(SUM([Sales]) est calculée dans la partition des dates, le résultat obtenu correspond à une moyenne cumulée des valeurs de ventes pour chaque trimestre.

Exemple

RUNNING_AVG(SUM([Profit])) calcule la moyenne cumulée de SUM(Profit).

RUNNING_COUNT(expression)


Renvoie le cumul d’une expression donnée, de la première ligne de la partition à la ligne actuelle.

Exemple

RUNNING_COUNT(SUM([Profit])) calcule le compte cumulée de SUM(Profit).

RUNNING_MAX(expression)


Renvoie le maximum cumulé d’une expression donnée, de la première ligne de la partition à la ligne actuelle.

Exemple

RUNNING_MAX(SUM([Profit])) calcule le cumul de SUM(Profit).

RUNNING_MIN(expression)


Renvoie le minimum cumulé d’une expression donnée, de la première ligne de la partition à la ligne actuelle.

Exemple

RUNNING_MIN(SUM([Profit])) calcule le minimum cumulé de SUM(Profit).

RUNNING_SUM(expression)


Renvoie l’addition cumulée d’une expression donnée, de la première ligne de la partition à la ligne actuelle.

Exemple

RUNNING_SUM(SUM([Profit])) calcule la somme cumulée de SUM(Profit)

SIZE()


Renvoie le nombre de lignes contenues dans la partition. Par exemple, la vue ci-dessous présente les ventes trimestrielles. La partition des dates contient sept lignes; la fonction Size() de la partition des dates est donc égale à 7.

Exemple

SIZE() = 5 lorsque la partition actuelle contient cinq lignes.

Fonctions SCRIPT_

Les fonctions de script :

  • SCRIPT_BOOL

  • SCRIPT_INT

  • SCRIPT_REAL

  • SCRIPT_STRING

sont utilisées pour transmettre des données à un service externe comme R, TabPy ou Matlab. Consultez Transmettre des expressions avec les extensions d’analytiques(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre).

TOTAL(expression)


Renvoie le total de l’expression donnée dans la partition de calcul de table.

Exemple

Supposons que vous démarriez avec cette vue :

Vous ouvrez l’éditeur de calculs et créez un nouveau champ que vous nommez Totality :

Vous déposez ensuite Totality sur Texte, pour remplacer SUM(Sales). Votre vue change de sorte à totaliser les valeurs basées sur la valeur Calculer avec par défaut :

Ceci soulève la question : quelle est la valeur par défaut de Calculer avec? Si vous faites un clic droit (Contrôle + clic sur un Mac) sur Totality dans le volet Données et que vous choisissez Modifier, quelques informations supplémentaires sont disponibles :

La valeur par défaut pour Calculer avec est Table (horizontale). Le résultat est que Totality totalise les valeurs pour chaque ligne de votre table. Ainsi, la valeur que vous voyez pour chaque ligne est la somme de toutes les valeurs provenant de la version d’origine de la table.

Les valeurs dans la ligne 2011/Q1 dans la table d’origine étaient $8601, $6579, $44262 et $15006. Les valeurs dans la table après que Totality a remplacé SUM(Sales) sont toutes $74,448, ce qui correspond à la somme des quatre valeurs d’origine.

Notez le triangle en regard de Totality après que vous le déposez sur Texte :

Il indique que le champ utilise un calcul de table. Vous pouvez faire un clic droit sur le champ et choisir Modifier le calcul de table pour rediriger votre fonction vers une valeur Calculer avec différente. Par exemple, vous pouvez la définir sur Table (horizontale). Dans ce cas, votre table se présenterait ainsi :

TOTAL(expression)


Renvoie le total de l’expression donnée dans la partition de calcul de table.

Exemple

Supposons que vous démarriez avec cette vue :

Vous ouvrez l’éditeur de calculs et créez un nouveau champ que vous nommez Totality :

Vous déposez ensuite Totality sur Texte, pour remplacer SUM(Sales). Votre vue change de sorte à totaliser les valeurs basées sur la valeur Calculer avec par défaut :

Ceci soulève la question : quelle est la valeur par défaut de Calculer avec? Si vous faites un clic droit (Contrôle + clic sur un Mac) sur Totality dans le volet Données et que vous choisissez Modifier, quelques informations supplémentaires sont disponibles :

La valeur par défaut pour Calculer avec est Table (horizontale). Le résultat est que Totality totalise les valeurs pour chaque ligne de votre table. Ainsi, la valeur que vous voyez pour chaque ligne est la somme de toutes les valeurs provenant de la version d’origine de la table.

Les valeurs dans la ligne 2011/Q1 dans la table d’origine étaient $8601, $6579, $44262 et $15006. Les valeurs dans la table après que Totality a remplacé SUM(Sales) sont toutes $74,448, ce qui correspond à la somme des quatre valeurs d’origine.

Notez le triangle en regard de Totality après que vous le déposez sur Texte :

Il indique que le champ utilise un calcul de table. Vous pouvez faire un clic droit sur le champ et choisir Modifier le calcul de table pour rediriger votre fonction vers une valeur Calculer avec différente. Par exemple, vous pouvez la définir sur Table (horizontale). Dans ce cas, votre table se présenterait ainsi :

WINDOW_CORR(expression1, expression2, [start, end])


Renvoie le coefficient de corrélation Pearson de deux expressions dans la fenêtre. La fenêtre est définie comme valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

La corrélation Pearson mesure la relation linéaire entre les deux variables. Les résultats vont de -1 à +1 inclus, où 1 dénote une relation linéaire positive exacte, comme lorsqu’un changement positif dans une variable implique un changement positif de magnitude correspondante dans l’autre, 0 ne dénote aucune relation linéaire entre la variance, et -1 est une relation négative exacte.

Il existe une fonction d’agrégation équivalente : CORR. Consultez Fonctions de Tableau (par ordre alphabétique)(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre).

Exemple

La formule suivante renvoie la corrélation Pearson de SUM(Profit) et SUM(Sales) depuis les cinq lignes précédentes jusqu’à la ligne actuelle.

WINDOW_CORR(SUM[Profit]), SUM([Sales]), -5, 0)

WINDOW_COUNT(expression, [start, end])


Renvoie le total de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Exemple

WINDOW_COUNT(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule le cumul de SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle

WINDOW_COVAR(expression1, expression2, [start, end])


Renvoie la covariance d’échantillon de deux expressions dans la fenêtre. La fenêtre est définie comme valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si les arguments de début et la fin sont ignorés, la fenêtre est la totalité de la partition.

La covariance d’échantillon utilise le nombre de points de données non null n - 1 pour normaliser le calcul de la covariance, plutôt que n, qui est utilisé par la covariance de population (disponible avec la fonction WINDOW_COVARP). La covariance d’échantillon est le choix approprié lorsque les données sont un échantillon aléatoire utilisé pour estimer la covariance pour une population plus importante.

Il existe une fonction d’agrégation équivalente : COVAR. Consultez Fonctions de Tableau (par ordre alphabétique)(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre).

Exemple

La formule suivante retourne la covariance d’échantillon de SUM(Profit) et SUM(Sales) des deux précédentes lignes jusqu’à la ligne actuelle.

WINDOW_COVAR(SUM([Profit]), SUM([Sales]), -2, 0)

WINDOW_COVARP(expression1, expression2, [start, end])


Renvoie la covariance de population de deux expressions dans la fenêtre. La fenêtre est définie comme valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

La covariance de population est une covariance d’échantillon multipliée par (n-1)/n, où n est le nombre total de points de données non null. La covariance de population est le choix approprié dans les cas où des données sont disponibles pour tous les points d’intérêt par opposition aux cas où il n’existe qu’un sous-ensemble aléatoire d’éléments, dans quel cas la covariance d’échantillon (avec la fonction WINDOW_COVAR) est appropriée.

Il existe une fonction d’agrégation équivalente : COVARP. Fonctions de Tableau (par ordre alphabétique)(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre).

Exemple

La formule suivante retourne la covariance de population de SUM(Profit) et SUM(Sales) des deux précédentes lignes jusqu’à la ligne actuelle.

WINDOW_COVARP(SUM([Profit]), SUM([Sales]), -2, 0)

WINDOW_MEDIAN(expression, [start, end])


Renvoie le médian de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Par exemple, la vue ci-dessous représente les profits trimestriels. Un médian de la fenêtre dans la partition des dates renvoie les profits médians pour toutes les dates.

Exemple

WINDOW_MEDIAN(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule la médiane de SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

WINDOW_MAX(expression, [start, end])


Renvoie le maximum de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Par exemple, la vue ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Un maximum de la fenêtre dans la partition des dates renvoie les ventes maximum pour toutes les dates.

Exemple

WINDOW_MAX(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule le maximum de SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

WINDOW_MIN(expression, [start, end])


Renvoie le minimum de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Par exemple, la vue ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Un minimum de la fenêtre dans la partition des dates renvoie les ventes minimum pour toutes les dates.

Exemple

WINDOW_MIN(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule le minimum de SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

WINDOW_PERCENTILE(expression, number, [start, end])


Renvoie la valeur correspondant au centile spécifié dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Exemple

WINDOW_PERCENTILE(SUM([Profit]), 0.75, -2, 0) renvoie le 75e centile pour SUM(Profit), en partant des deux lignes précédant la ligne actuelle jusqu’à cette dernière.

WINDOW_STDEV(expression, [start, end])


Renvoie l’échantillon d’écart-type de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Exemple

WINDOW_STDEV(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule l’écart-type SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

WINDOW_STDEVP(expression, [start, end])


Renvoie l’écart-type biaisé de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Exemple

WINDOW_STDEVP(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule l’écart-type SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

WINDOW_SUM(expression, [start, end])


Renvoie la somme de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Par exemple, la vue ci-dessous présente les ventes trimestrielles. Une somme de la fenêtre calculée dans la partition des dates renvoie la somme des ventes pour tous les trimestres.

Exemple

WINDOW_SUM(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule la somme de SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

WINDOW_VAR(expression, [start, end])


Renvoie l’échantillon de variance de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Exemple

WINDOW_VAR((SUM([Profit])), FIRST()+1, 0) calcule la variance de SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

WINDOW_VARP(expression, [start, end])


Renvoie la variance biaisée de l’expression dans la fenêtre. La fenêtre est définie par les valeurs de décalage de la ligne actuelle. Utilisez FIRST()+n et LAST()-n pour les décalages à partir de la première ou la dernière ligne de la partition. Si le début et la fin sont ignorés, la totalité de la partition est utilisée.

Exemple

WINDOW_VARP(SUM([Profit]), FIRST()+1, 0) calcule la variance de SUM(Profit) de la deuxième ligne à la ligne actuelle.

Fonctions de calcul de table des extensions d’analytique disponibles dans Tableau

Les extensions d’analytique sont des connexions entre Tableau et un service externe tel que TabPy pour Python, Matlab et R. Pour utiliser les extensions d’analytique dans votre analyse, vous devez d'abord configurer une connexion(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) entre Tableau et un service externe, tel qu’un serveur TabPy. Vous pouvez ensuite utiliser des scripts dans des calculs de table spécifiques (MODEL_EXTENSION_ afin d’utiliser des modèles nommés et publiés ou SCRIPT_ pour transmettre une expression au service externe. Les données de la visualisation (la « table » du calcul de table) sont transmises en toute sécurité au serveur externe, le script est exécuté et les résultats sont renvoyés en tant que résultats du calcul.

Fonctions d'extension de modèle

À utiliser avec les modèles nommés déployés sur un service externe TabPy.

MODEL_EXTENSION_BOOL (nom_modèle, arguments, expression)


Renvoie le résultat booléen d’une expression tel que calculé par un modèle nommé déployé sur un service externe TabPy.

Nom_modèle est le nom du modèle d’analyse déployé que vous souhaitez utiliser.

Chaque argument est une chaîne unique qui définit les valeurs d’entrée acceptées par le modèle déployé et est défini par le modèle d’analyse.

Utilisez des expressions pour définir les valeurs qui sont envoyées de Tableau au modèle d’analyse. Assurez-vous d’utiliser les fonctions d’agrégation (SUM, AVG, etc.) pour agréger les résultats.

Lors de l’utilisation de la fonction, les types de données et l’ordre des expressions doivent correspondre à ceux des arguments d’entrée.

Exemple

MODEL_EXTENSION_BOOL ("isProfitable","inputSales", "inputCosts", SUM([Sales]), SUM([Costs]))

MODEL_EXTENSION_INT (nom_modèle, arguments, expression)


Renvoie un résultat entier d’une expression tel que calculé par un modèle nommé déployé sur un service externe TabPy.

Nom_modèle est le nom du modèle d’analyse déployé que vous souhaitez utiliser.

Chaque argument est une chaîne unique qui définit les valeurs d’entrée acceptées par le modèle déployé et est défini par le modèle d’analyse.

Utilisez des expressions pour définir les valeurs qui sont envoyées de Tableau au modèle d’analyse. Assurez-vous d’utiliser les fonctions d’agrégation (SUM, AVG, etc.) pour agréger les résultats.

Lors de l’utilisation de la fonction, les types de données et l’ordre des expressions doivent correspondre à ceux des arguments d’entrée.

Exemple

MODEL_EXTENSION_INT ("getPopulation", "inputCity", "inputState", MAX([City]), MAX ([State]))

MODEL_EXTENSION_REAL (nom_modèle, arguments, expression)


Renvoie un résultat réel d’une expression tel que calculé par un modèle nommé déployé sur un service externe TabPy.

Nom_modèle est le nom du modèle d’analyse déployé que vous souhaitez utiliser.

Chaque argument est une chaîne unique qui définit les valeurs d’entrée acceptées par le modèle déployé et est défini par le modèle d’analyse.

Utilisez des expressions pour définir les valeurs qui sont envoyées de Tableau au modèle d’analyse. Assurez-vous d’utiliser les fonctions d’agrégation (SUM, AVG, etc.) pour agréger les résultats.

Lors de l’utilisation de la fonction, les types de données et l’ordre des expressions doivent correspondre à ceux des arguments d’entrée.

Exemple

MODEL_EXTENSION_REAL ("profitRatio", "inputSales", "inputCosts", SUM([Sales]), SUM([Costs]))

MODEL_EXTENSION_STRING (nom_modèle, arguments, expression)


Renvoie le résultat de la chaîne d’une expression tel que calculé par un modèle nommé déployé sur un service externe TabPy.

Nom_modèle est le nom du modèle d’analyse déployé que vous souhaitez utiliser.

Chaque argument est une chaîne unique qui définit les valeurs d’entrée acceptées par le modèle déployé et est défini par le modèle d’analyse.

Utilisez des expressions pour définir les valeurs qui sont envoyées de Tableau au modèle d’analyse. Assurez-vous d’utiliser les fonctions d’agrégation (SUM, AVG, etc.) pour agréger les résultats.

Lors de l’utilisation de la fonction, les types de données et l’ordre des expressions doivent correspondre à ceux des arguments d’entrée.

Exemple

MODEL_EXTENSION_STR ("mostPopulatedCity", "inputCountry", "inputYear", MAX ([Country]), MAX([Year]))

Fonctions de script

Au lieu d'utiliser un modèle externe défini comme les fonctions MODEL_EXPRESSION, les fonctions SCRIPT sont utilisées pour préciser l'expression directement dans le calcul de table.

SCRIPT_BOOL


Renvoie un résultat booléen à partir de l’expression spécifiée. L’expression est transmise directement à une instance d’extension d’analytique en cours d’exécution.

Dans les expressions R, utilisez .argn (avec point initial) pour référencer les paramètres (.arg1, .arg2, etc.).

Dans les expressions Python, utilisez _argn (avec trait bas initial).

Exemples

Dans cet exemple R, .arg1 est égal à SUM([Profit]) :

SCRIPT_BOOL("is.finite(.arg1)", SUM([Profit]))

L’exemple suivant renvoie True pour les ID de magasin de l’État de Washington, et False dans les autres cas. Cet exemple pourrait être la définition d’un champ calculé nommé IsStoreInWA.

SCRIPT_BOOL('grepl(".*_WA", .arg1, perl=TRUE)',ATTR([Store ID]))

Une commande pour Python prendrait la forme suivante :

SCRIPT_BOOL("return map(lambda x : x > 0, _arg1)", SUM([Profit]))

SCRIPT_INT


Renvoie un résultat entier à partir de l’expression spécifiée. L’expression est transmise directement à une instance d’extension d’analytique en cours d’exécution.

Dans les expressions R, utilisez .argn (avec point initial) pour référencer les paramètres (.arg1, .arg2, etc.).

Dans les expressions Python, utilisez _argn (avec trait bas initial).

Exemples

Dans cet exemple R, .arg1 est égal à SUM([Profit]) :

SCRIPT_INT("is.finite(.arg1)", SUM([Profit]))

Dans l’exemple suivant, la méthode de regroupement par les k-moyennes est utilisée pour créer trois groupements :

SCRIPT_INT('result <- kmeans(data.frame(.arg1,.arg2,.arg3,.arg4), 3);result$cluster;', SUM([Petal length]), SUM([Petal width]),SUM([Sepal length]),SUM([Sepal width]))

Une commande pour Python prendrait la forme suivante :

SCRIPT_INT("return map(lambda x : int(x * 5), _arg1)", SUM([Profit]))

SCRIPT_REAL


Renvoie un résultat réel partir de l’expression spécifiée. L’expression est transmise directement à une instance d’extension d’analytique en cours d’exécution. Dans

Dans les expressions R, utilisez .argn (avec point initial) pour référencer les paramètres (.arg1, .arg2, etc.).

Dans les expressions Python, utilisez _argn (avec trait bas initial).

Exemples

Dans cet exemple R, .arg1 est égal à SUM([Profit]) :

SCRIPT_REAL("is.finite(.arg1)", SUM([Profit]))

L’exemple suivant convertit des valeurs de température exprimées en degrés Celsius en degrés Fahrenheit.

SCRIPT_REAL('library(udunits2);ud.convert(.arg1, "celsius", "degree_fahrenheit")',AVG([Temperature]))

Une commande pour Python prendrait la forme suivante :

SCRIPT_REAL("return map(lambda x : x * 0.5, _arg1)", SUM([Profit]))

SCRIPT_STR


Renvoie un résultat de type chaîne à partir de l’expression spécifiée. L’expression est transmise directement à une instance d’extension d’analytique en cours d’exécution.

Dans les expressions R, utilisez .argn (avec point initial) pour référencer les paramètres (.arg1, .arg2, etc.).

Dans les expressions Python, utilisez _argn (avec trait bas initial).

Exemples

Dans cet exemple R, .arg1 est égal à SUM([Profit]) :

SCRIPT_STR("is.finite(.arg1)", SUM([Profit]))

L’exemple suivant extrait une abréviation d’état à partir d’une chaîne plus complexe (sous la forme 13XSL_CA, A13_WA) :

SCRIPT_STR('gsub(".*_", "", .arg1)',ATTR([Store ID]))

Une commande pour Python prendrait la forme suivante :

SCRIPT_STR("return map(lambda x : x[:2], _arg1)", ATTR([Region]))

Créer un calcul de table à l’aide de l’éditeur de calcul

Suivez les étapes ci-dessous pour savoir comment créer un calcul de table à l’aide de l’éditeur de calcul.

Remarque : il existe plusieurs façons de créer des calculs de table dans Tableau. Cet exemple présente seulement l’une de ces façons. Pour plus d’informations, consultez Transformer des valeurs avec des calculs de table(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre).

Étape 1 : Créer la visualisation

  1. Dans Tableau Desktop, connectez-vous à la source de données Sample - Superstore enregistrée qui est fournie avec Tableau.

  2. Accédez à une feuille de calcul.

  3. Dans le volet Données, sous Dimensions, faites glisser Date de commande vers l’étagère Colonnes.

  4. Depuis le volet Données, sous Dimensions, faites glisser Sub-Category (Sous-catégorie) vers l’étagère Lignes.

  5. Depuis le volet Données, sous Mesures, faites glisser Sales (Ventes) vers Texte sur la fiche Repères.

    Votre visualisation est mise à jour en un tableau de texte.

Étape 2 : Créer le calcul de table

  1. Sélectionnez Analyse > Créer un champ calculé.

  2. Dans l’éditeur de calcul qui s’ouvre, procédez comme suit :

    • Nommez le champ calculé Running Sum of Profit (Somme cumulée de bénéfices).
    • Entrez la formule suivante :

      RUNNING_SUM(SUM([Profit]))

      Cette formule calcule la somme cumulée des bénéfices de vente. Elle est calculée sur l’intégralité de la table.

    • Lorsque vous avez terminé, cliquez sur OK.

      Le nouveau champ de calcul de table apparaît sous Mesures dans le volet Données. Comme vos autres champs, vous pouvez l’utiliser dans une ou plusieurs visualisations.

Étape 3 : Utiliser le calcul de table dans la visualisation

  1. Dans le volet Données, sous Mesures, faites glisser Running Sum of Profit (Somme cumulée de bénéfices) vers Couleur sur la fiche Repères.

  2. Sur la fiche Repères, cliquez sur la liste déroulante Type de repère, et sélectionnez Carré.

    La visualisation se met à jour de manière à mettre en surbrillance la table :

Étape 4 : Modifier le calcul de table

  1. Sur la fiche Repères, faites un clic droit sur Running Sum of Profit et sélectionnez Modifier le calcul de table.
  2. Dans la boîte de dialogue Calcul de table qui s’ouvre, sous Calculer avec, sélectionnez Table (verticale).

    La visualisation est mise à jour comme suit :

Voir également

Créer un calcul de table(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Types de calculs de table

Personnaliser les calculs de table(Le lien s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Calculs de table rapides

Fonctions dans Tableau

Fonctions de Tableau (par catégorie)

Fonctions de Tableau (par ordre alphabétique)

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